<<Rien n\'est plus vide qu\'une fête foraine déserte.>> ||Croquy {U.C.||

Nom : O'Reaven. Déformé bien souvent en "Raven". Corbeau. Bouh le vilain corbeau noir qu'est le Croq'.
Prénom : Merle. Ironie du sort.
Pseudonyme :Le Croquemitaine, Croq', Croquy (Quoi que personne ne l'ait jamais surnommé ainsi en face), l'oiseau de malheur...
Age : 27 ans. Mais personne ne lui a jamais demandé.
Sexualité : Faute de relation, il n'en sait fichtrement rien. Bisexuel, donc.
Origines : Spooky Hollow. Yes, sir.
Lieu de résidence : La salle des machines de sa maison hantée. Wonderland, donc.
Profession : Gérant de la maison hanté.



Description psychologique :


Lui, les trucs ils n’y comprend rien. Il ne comprend pas grand-chose à vrai dire. La plupart des gens disent qu’il ne cherche pas à comprendre. Bien sûr qu’il cherche, bien sûr, il n’est juste pas sur la même ligne d’onde que vous, ramassis de l’humanité entière. Cet homme est autre chose. Totalement. Et pourtant il avance, au milieu du fourmillement de la rue de FairyTale, il avance. Porté au grès de la foule, il pense. Il pense à des choses diverses et variées. La couleur du ciel, l’odeur infâme du fast food, le bruit du bus, ce genre de chose occupait très souvent son esprit. Un peu vaporeux sur les bords, un « illuminé » comme disent ses collègues. Parce que quelqu’un qu’on n’arrive pas à comprendre est forcément fou. Evidemment. Et comme il se sent trop petit par rapport au monde, il se tait. Et comme il se tait, on le prend pour un fou. Et plus il se tait, plus il s’embourbe. Mais il continue à n’ouvrir la bouche que lorsqu’il le juge nécessaire. Evidemment, tisser des liens avec une personne comme lui, ce n’est pas très simple. Alors pour faciliter la vie des gens, il les fuit. Ou alors il les regarde d’un air froid comme le pôle nord et les gens passent leur chemin. Personne ne s’arrête et il s’en félicite.

Et comme personne ne s’arrête, Croquy reste seul. Aussi seul que lorsqu’il était le sixième. Que lorsqu’il n’était que le sixième. Alors pour oublier qu’il est seul, il s’isole, il se maintient hors de portée. Parce que comme ça il a l’illusion de l’avoir choisi, sa solitude. Comme ça, il se rassure : Oui, il y a une raison logique. Non, ce n’est pas « juste comme ça. ». Alors il s’en satisfait. Comme on peut se satisfaire d’une telle situation, certes.

Merle est un homme calme et impassible, taciturne, même. Il n’a pas tellement changé depuis son enfance et même la parenthèse Eph’ n’a pas réussi à révolutionner totalement son monde intérieur. Il a espéré, il est retombé. Alors maintenant il reste comme ça. Il ne sait pas trop ce qui, en lui, effraye à ce point les enfants. Qu’on ne l’aime pas, il comprend ; qu’on ait peur de lui, ça le dépasse. Tellement qu’il a tendance à essayer de sourire aux mioches qui passent. Oui, le Croquemitaine est plein de contradictions mais que voulez-vous, ce n’est qu’un homme. Toujours est-il que, la plupart du temps, il produit l’effet inverse et ce n’est pas faute de faire des efforts. C’est peut-être pour arrêter de faire peur qu’il s’est mis aux sucreries. Peut-être. En même temps, il est bon de noter que Croq’ n’est pas vraiment un fin psychologue. En effet, que répète-t-on aux enfants ? « N’accepte pas de bonbons d’un inconnu. » Alors de le voir avec ses bonbons a peut-être – encore une fois ! – eu un effet totalement contraire à celui qu’il attendait. Soit. Merle est un homme résigné, il s’y habituera. On s’habitue à tout, après tout.

Et même si son plan pour amadouer les enfants a été depuis bien longtemps avorté, les sucreries sont restées.

Goûts :


Description physique :


Et hop. Respiration coupée. Apnée. Vous venez de sombrer. Au creux de deux yeux d’un noir d’encre, vous venez de couler. Et pourtant rien ne prédisposait ce visage pâlichon à posséder d’aussi beaux miroirs. Rien.

En effet, lorsque l’on regarde Merle de loin, on ne peut que se dire qu’on a affaire à un timbré aux relents de vieux pervers cannibale. Il faut dire que les rumeurs sont nombreuses et que sa peau pâle n’aide pas à les contenir. Alors autant le dire tout de suite : Non, messieurs mesdames, le Croquemitaine n’a pas de longues dents affûtés qui lui servent à aspirer les dents de ses victimes, ses dents sont blanches, carrés, nickel chrome, fruit de nombreuses visites chez le dentiste ; le Croquemitaine n’est pas non plus un vilain sorcier qui utilise la chair enfantine pour créer la pierre philosophale – dieu seul sait à quel point il se fout de l’éternelle jeunesse ! – et il doit ses doigts longs et osseux à son père ; les cheveux du Croquemitaine ne se transforment pas en serpents la nuit – il n’est donc pas le croisement entre Méduse et un loup-garou – mais reste tout le temps d’un noir corbeau identique à ses yeux. Et si vous n’êtes pas content, c’est pareil, cela vous apprendra à faire confiance aux racontars.

Toujours est-il que Merle se fond parfaitement dans le décor de sa maison hantée. Pâle comme la mort, il semble n’avoir pas réalisé que le monde était passé au technicolor. Alors il alterne. Blanc. Noir. Et encore noir. Comme ces cernes sombres qui ourlent ses yeux, fruit de longues nuits d’insomnies. « Bonjour je m’appelle le Croq, et j’ai peur du noir. » Risible. Mais c’est ainsi. Vampire, monstre, loup-garou ou gorgone. Quoi qu’on en dise, Merle se rapproche plus du squelette tant il est maigre. Le gamin ne prend pas un gramme et c’est là toute l’ironie. Alors il trimballe son corps plein d’angles comme on traînerait un fardeau. Et il fort de sa faiblesse, à voir ce type, on ne pourrait pas se douter qu’il est doté d’une poigne de fer et que malgré son air taciturne, il ne vaut mieux pas trop l’embêter. Pas trop l’approcher. Rester loin. Rester loin. Et laisser cet homme se cachant dans des vêtements trop grands avec sa compagne Solitude.

Et les papiers de bonbons multicolores jonchent le sol.





Raiponce._ Pas qu'elle ne soit pas mignonne, la jolie gardienne du labyrinthe de coeur, mais Croq' ne ressent pour elle que de l'amitié. Et les rumeurs qui ont tendance à courir sur leur relation auront tôt fait de le faire sortir de cette impassibilité qui le caractérise.

Ash. La gamine aux allumettes, là._ S'il tolère sa présence c'est juste à cause de sa ressemblance avec son petit frère. Et puis parce que - quoi qu'en dise les autres - il le trouve marrant. Même si certaine de ses blagues ne sont pas à son goût. Giark ! Mais qui a mis cette cacahuète ici ?!

Histoire :


Il était une fois. Quatre mots d'une simplicité enfantine. Quatre mots que l'on rencontre partout. Il. Pronom personnel. Et impersonnel à la fois. Comme lui. Comme Merle. Était. Verbe à l'imparfait. Passé, dépassé. Comme lui. Comme Merle. Une. Article indéterminé. Mais déterminé à être. Comme lui. Comme Merle. Fois. Nom singulier. Et à la fois tellement banal. Comme lui. Comme Merle.

Merle c'est le petit bout qu'on voit là bas, blotti dans l'escalier d'une baraque de Spooky Hollow. La petite chose vêtue de vêtements presque en loques qui regarde les adultes d'un air hagard. D'un air absent et accusateur. Le petit garçon de cinq ans contemple ses parents avec déception. Mais ça ne change rien. Alors il se tait et fait comme les autres. Comme d'habitude. Comme à chaque fois. Ne rien dire. Parce que ça ne sert à rien. Parce que personne ne l'écoute. Parce qu'il est « trop petit pour comprendre. »

Il serait peut-être temps de vous éclairer. De répondre à vos questions, d'ébaucher quelques réponses. Peut-être vous interrogez vous sur l'identité de l'enfant. Peut-être vous demandez d'où il vient, pour cet air résolu sur son visage. Ou alors peut-être est-ce simplement l'ennui qui vous amène à continuer à lire ces quelques lignes. Dans tous les cas, vous êtes fait. Quoiqu'il se passe, la vie de Merle O'Reaven vous sera conté. Allons-y donc.

Le jeune O'Reaven est le sixième fils d'une fratrie de sept enfants. Au milieu de cette marée de bambin, le petit Merle aux yeux si sérieux ne s'est jamais réellement senti à sa place. Jamais. Toujours trop de bruit, trop de monde. Jamais assez de place pour lui, pour se faire entendre. Alors il a grandi en silence. Il subissait sans un mot les moqueries infantiles de ses aînés. « Eh, Merle, eh, l'oiseau de malheur ! ». Il était juste là. Comme il aurait pu être ailleurs si l'on avait daigné lui laisser le choix. Il n'aurait jamais collé les pieds au milieu des Heaven, Élie, Bailey, Camille et Bella. Et pourtant. Pourtant on ne lui avait pas laissé le choix. Et c'est tant mieux au fond puisque l'année de ses sept ans, une ombre d'espoir s'abattit sur lui.

C'est dans la nuit du quatre août que sa maman accoucha. Retint-elle la date ? Merle en avait toujours douté. Elle qui ne savait déjà plus quand ses aînés étaient nés devait se moquer éperdument de la date d'anniversaire de son dernier enfant. Et ce n'était pas peu dire. Au final, c'est le petit garçon, âgé d'à peine sept ans, qui s'occupa le plus du nouveau né. Éphémère. C'était son prénom. Et Merle n'avait eu de cesse de frémit devant le présage funeste. Il n'avait pas eu tort. Mais n'abordons pas ce sujet pour le moment, voulez-vous ?

Le sixième fils O'Reaven s'attacha donc à l'enfant. Plus qu'à tout. C'était sa bouffée d'air, la personne qui, enfin, le remarquait. Il s'occupa donc du nouveau né avec patience et attention. Sans jamais se décourager. Sans plus jamais prêter attention aux ricanements de Camille ou aux sourires sarcastiques d'Élie. Apparemment, la fibre maternelle n'était pas transmise aux femmes de la famille. Mais Merle n'en avait cure. Et la situation changea. Lentement. Heaven, l'ainé de la fratrie se mit à prendre le sixième en considération. Malgré toutes ses bizarreries. Malgré le fait qu'il se murait dans un mutisme profond dès qu'il lui adressait la parole. Malgré ses yeux lasers. Malgré sa solitude et son agoraphobie. Tout doucement, du haut de ses dix-huit ans, Heaven se mit à apprivoiser le garçonnet de dix. Un peu pour voir. Un peu par curiosité. Un peu à coup de « Et tu en penses quoi, Merle ? ». Un peu à coup de gueule envers le reste de la fratrie. Et Merle se mettait à lui sourire timidement. Jamais autant qu'à Ephy, non. Mais c'était déjà un début. Et puis, lorsque Merle ne s'occupait pas de son petit frère, il lui arrivait de grimper sur les genoux de son grand frère et de s'y lover. Tout doucement, silencieux. Comme à son habitude. Alors Heaven ne disait rien et se contentait de le bercer. En silence, lui aussi.

Du côté de la fratrie, c'était l'incompréhension totale. Les deux jumelles s'obstinaient à ne plus adresser la parole à Heaven tandis que Bella et Bailey se contentaient de se montrer un peu plus durs, un peu plus froid, encore. Parce qu'ils étaient les aînés, parce qu'ils avaient d'autres expériences que celle de la bouderie. Et parce que même du haut de leur dix-sept et quinze années respectives, ils n'en restaient pas moins de cruels enfants aimant pousser à bout. A bout de nerfs, à bout de forces. Au bout des larmes. Mais Heaven et Merle tinrent bons. Et Ephy continua de grandir, apprit à marcher, à parler. Précoce mais pas trop. Vif et souriant. Pas capricieux. Et Merle s'attachait de plus en plus. Comme il n'aurait jamais du. Le bout de chou se blottissait contre lui en suçant son pouce, calant son nez dans son cou. Alors il lui racontait des histoires. Des contes emplis de monts et merveilles, bien loin de leur vie de tout les jours.




Personnalité choisie : Ken'ichi Matsuyama
Ton Pseudo : S., Choupinette, Sale môme, Blanche Naine. Entre autre.
Ton Age : Quinze ans, yes sir.
Comment as-tu découvert le forum ? La gamine aux allumettes <3
Quelque chose à propos du design, de l'organisation ? \o/
Et sinon ? Vive le jus de tomate !

Trois mots clés des règles :

\(*o*)/ J'attends la suite avec impatience miss !

En tout cas bienvenue .^^

J'vois que c'était pas la peine que je me retienne pour laisser de la place au cas ou >>'

Hansy boulet XD

L'avantage d'être admin c'est que les boulettes je peux les réparée XD
C'est c'lui qui dit qui l'est ! >w<

* Âge mental de l'admin en présence .... Heu ... estimé à 5 ans grand maximum . *

Croquy a besoin de faire une pause. Je vous le signale à sa place.

Pas de problèmes.